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Dictionnaire de l'immigration en France / Paris : Larousse (2012)
Titre : Dictionnaire de l'immigration en France Type de document : texte imprimé Auteurs : Smaïn Laacher, Directeur de publication Editeur : Paris : Larousse, 2012 Description : 461 pages. Lieu d'édition : Paris ISBN/ISSN : 978-2-03-584839-0 Note générale : 325 LAA Langues : Français (fre) Mots-clés : antisémitisme réfugiés migrants nationalité multiculturalisme mariage forcé marche pour l'égalité racisme islam invasion identité nationale Les grands frères le Front national exil expulsion excision ethnie exclusion exode discriminations diaspora communautarisme Index. décimale : 304.844 Résumé : Questions sur l'immigration
Existe-t-il une spécificité française en matière d'immigration ?
L'émigration, l'immigration et les mouvements de populations, quels que soient les espaces où ils se déploient, sont en réalité des processus d'une grande banalité. Ils sont inhérents à l'existence et à la construction des sociétés. Aucune société n'a échappé à ces grands facteurs de régulations démographiques. Mais il est vrai que tous les mouvements migratoires ne sont pas d'égale intensité selon les périodes historiques, ni ne prennent les mêmes formes, ni ne recouvrent les mêmes enjeux. Le présent d'une société ne s'éclaire qu'à la lumière de son passé historique. Ce n'est pas seulement vrai pour la France. Cette remarque élémentaire vaut pour tous les États-nations reconnus et se reconnaissant comme tels. Le caractère historiquement exceptionnel de la France en matière d'émigration et d'immigration n'a de sens que comparativement à d'autres pays voisins, que lorsque cette spécificité nationale est recontextualisée dans l'espace européen entre les XVIIIe et XXe siècles.
La terre et ses habitants
La surface de la terre n'a pas toujours été également habitée par les hommes. Certaines contrées étaient peuplées, d'autres très peu. Ainsi, au XVIIIe siècle, les Amériques, l'Australie et la Sibérie, d'une étendue de 70 millions de km², n'étaient peuplées que d'environ 20 millions de personnes. Aujourd'hui plus de 900 millions d'âmes y vivent. Au principe de cette nouvelle configuration populationnelle : des déplacements de populations et des mouvements migratoires d'une grande ampleur. Les migrations à petite ou grande échelle peuvent certes causer des déséquilibres ou des problèmes économiques, politiques et culturels aux sociétés d'origine comme aux sociétés d'accueil, mais elles sont aussi, en dernier lieu, un «mécanisme de respiration démographique de la planète», pour employer l'heureuse expression de Jean-Claude Chesnais. Lorsque les populations sont dans une période d'accroissement naturel important (chute de la mortalité avant la baisse de la fécondité, ce que les démographes appellent la première phase de la «transition démographique»), une des solutions possibles à la «pression démographique» réside dans l'émigration. Ce fut le cas de l'Europe au XIXe siècle. L'Angleterre est de ce point de vue exemplaire. Ce pays a connu entre 1750 et 1900 un accroissement très important de sa population grâce à la révolution industrielle, qui a permis aux jeunes gens de se marier plus tôt et donc d'avoir précocement des enfants. La population anglaise a quasiment été multipliée par six, passant de 7 500 000 à 41 500 000 habitants entre 1750 et 1900. En comparaison, la population française a à peine doublé, passant de 24 500 000 à 40 710 000 habitants pendant la même période. Malgré une suprématie économique, technique, financière, navale, etc., le marché du travail anglais ne pouvait offrir du travail à tout le monde. Cette situation a permis et encouragé une massive émigration anglaise vers les nouveaux mondes.
Le continent européen est celui qui, le premier, a produit le plus grand nombre d'émigrés. Les Européens partaient en masse aux Amériques (Canada, États-Unis et Amérique latine), en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Afrique du Sud et en Sibérie. Ce mouvement mêlant la fuite de la misère et le désir de conquête a fait passer la population de ces contrées d'une trentaine de millions à plus de 200 millions en comptant les nouveaux arrivants. Pour mesurer le poids de cette émigration européenne, il suffit de prendre un seul exemple, celui de l'Irlande du XIXe siècle. Entre 1845 et 1849, environ un million d'Irlandais moururent de faim à cause d'une désastreuse récolte de pommes de terre, lesquelles constituaient le régime alimentaire de base du paysan irlandais, frappées du mildiou. Entre 1848 et 1950 plus de 6 millions d'Irlandais émigrèrent. La chute considérable de la population, de 6,2 millions en 1851 à moins de 4,5 millions en 1901, s'explique principalement par l'émigration. Plus globalement, c'est environ 60 millions de migrants qui quittent l'Europe entre 1820 et 1914, surtout vers l'Amérique.Nature du document : Documentaire Dictionnaire de l'immigration en France [texte imprimé] / Smaïn Laacher, Directeur de publication . - Paris : Larousse, 2012 . - 461 pages. Lieu d'édition : Paris.
ISBN : 978-2-03-584839-0
325 LAA
Langues : Français (fre)
Mots-clés : antisémitisme réfugiés migrants nationalité multiculturalisme mariage forcé marche pour l'égalité racisme islam invasion identité nationale Les grands frères le Front national exil expulsion excision ethnie exclusion exode discriminations diaspora communautarisme Index. décimale : 304.844 Résumé : Questions sur l'immigration
Existe-t-il une spécificité française en matière d'immigration ?
L'émigration, l'immigration et les mouvements de populations, quels que soient les espaces où ils se déploient, sont en réalité des processus d'une grande banalité. Ils sont inhérents à l'existence et à la construction des sociétés. Aucune société n'a échappé à ces grands facteurs de régulations démographiques. Mais il est vrai que tous les mouvements migratoires ne sont pas d'égale intensité selon les périodes historiques, ni ne prennent les mêmes formes, ni ne recouvrent les mêmes enjeux. Le présent d'une société ne s'éclaire qu'à la lumière de son passé historique. Ce n'est pas seulement vrai pour la France. Cette remarque élémentaire vaut pour tous les États-nations reconnus et se reconnaissant comme tels. Le caractère historiquement exceptionnel de la France en matière d'émigration et d'immigration n'a de sens que comparativement à d'autres pays voisins, que lorsque cette spécificité nationale est recontextualisée dans l'espace européen entre les XVIIIe et XXe siècles.
La terre et ses habitants
La surface de la terre n'a pas toujours été également habitée par les hommes. Certaines contrées étaient peuplées, d'autres très peu. Ainsi, au XVIIIe siècle, les Amériques, l'Australie et la Sibérie, d'une étendue de 70 millions de km², n'étaient peuplées que d'environ 20 millions de personnes. Aujourd'hui plus de 900 millions d'âmes y vivent. Au principe de cette nouvelle configuration populationnelle : des déplacements de populations et des mouvements migratoires d'une grande ampleur. Les migrations à petite ou grande échelle peuvent certes causer des déséquilibres ou des problèmes économiques, politiques et culturels aux sociétés d'origine comme aux sociétés d'accueil, mais elles sont aussi, en dernier lieu, un «mécanisme de respiration démographique de la planète», pour employer l'heureuse expression de Jean-Claude Chesnais. Lorsque les populations sont dans une période d'accroissement naturel important (chute de la mortalité avant la baisse de la fécondité, ce que les démographes appellent la première phase de la «transition démographique»), une des solutions possibles à la «pression démographique» réside dans l'émigration. Ce fut le cas de l'Europe au XIXe siècle. L'Angleterre est de ce point de vue exemplaire. Ce pays a connu entre 1750 et 1900 un accroissement très important de sa population grâce à la révolution industrielle, qui a permis aux jeunes gens de se marier plus tôt et donc d'avoir précocement des enfants. La population anglaise a quasiment été multipliée par six, passant de 7 500 000 à 41 500 000 habitants entre 1750 et 1900. En comparaison, la population française a à peine doublé, passant de 24 500 000 à 40 710 000 habitants pendant la même période. Malgré une suprématie économique, technique, financière, navale, etc., le marché du travail anglais ne pouvait offrir du travail à tout le monde. Cette situation a permis et encouragé une massive émigration anglaise vers les nouveaux mondes.
Le continent européen est celui qui, le premier, a produit le plus grand nombre d'émigrés. Les Européens partaient en masse aux Amériques (Canada, États-Unis et Amérique latine), en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Afrique du Sud et en Sibérie. Ce mouvement mêlant la fuite de la misère et le désir de conquête a fait passer la population de ces contrées d'une trentaine de millions à plus de 200 millions en comptant les nouveaux arrivants. Pour mesurer le poids de cette émigration européenne, il suffit de prendre un seul exemple, celui de l'Irlande du XIXe siècle. Entre 1845 et 1849, environ un million d'Irlandais moururent de faim à cause d'une désastreuse récolte de pommes de terre, lesquelles constituaient le régime alimentaire de base du paysan irlandais, frappées du mildiou. Entre 1848 et 1950 plus de 6 millions d'Irlandais émigrèrent. La chute considérable de la population, de 6,2 millions en 1851 à moins de 4,5 millions en 1901, s'explique principalement par l'émigration. Plus globalement, c'est environ 60 millions de migrants qui quittent l'Europe entre 1820 et 1914, surtout vers l'Amérique.Nature du document : Documentaire Dictionnaire de l'immigration en France. Larousse, 2012, 461 pages. Lieu d'édition : Paris.Réservation
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Titre : Atlas des inégalités : les français face à la crise Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Le Bras, Auteur Editeur : Paris : Autrement, 2014 Collection : Collection Atlas-monde, ISSN 1272-0151 Description : 96 pages. Lieu d'édition : Paris ISBN/ISSN : 978-2-7467-3726-6 Langues : Français (fre) Mots-clés : Inégalités de revenus pauvreté migrants catholicisme diplômes discriminations maternités tardives fécondité Index. décimale : 305.094 4 Résumé : L'inégalité, qui est une donnée de la nature, précède l'égalité, qui est une volonté d'ordre politique et social. Pour cette raison, l'inégalité a trouvé de nombreuses justifications. Trois d'entre elles méritent l'examen et la critique : celle, naturaliste, de Margaret Thatcher ; celle, économique, des libéraux et celle, philosophique, de John Rawls.
Margaret Thatcher déclara en 1970 : «Si nous donnons de la valeur aux individus, ce n'est pas parce qu'ils sont tous pareils, mais parce qu'ils sont tous différents... Nous devons bâtir une société dans laquelle chaque citoyen sera à même de développer tout son potentiel, à la fois pour son propre bénéfice et pour celui de l'ensemble de la communauté.» L'inégalité des conditions refléterait alors l'inégalité des dons. Le rôle de l'État serait de laisser les dons s'épanouir en pratiquant l'égalité des chances. C'est une partie du programme de la méritocratie dont la France est l'un des plus fervents adeptes. Il est peu probable que les dons innés aient beaucoup évolué au cours des cinquante dernières années. Or, les inégalités se sont creusées dans des proportions énormes, sans commune mesure avec un changement de répartition des dons naturels. En 1960, le salaire moyen du dirigeant d'une grande entreprise américaine était 12 fois supérieur au salaire moyen d'un de ses ouvriers. En 1974, il était 36 fois supérieur et en 2000, 531 fois. La vision élitiste de Thatcher ne rend absolument pas compte de la réalité.
La seconde version vient des théoriciens de l'économie libérale. L'inégalité des revenus résulte de l'inégalité de la réussite. Les grands industriels sont récompensés parce qu'ils ont procuré de l'emploi en ouvrant de nouvelles fabriques et qu'ils ont augmenté la richesse nationale avec leurs nouveaux produits. Leur rétribution élevée récompense leur réussite, qui a profité à tous et stimule l'énergie de ceux qui veulent réussir. Si cette belle histoire était vraie, les salaires des dirigeants seraient proportionnés à la réussite de leurs entreprises. Or, à titre d'exemple, il n'y a aucune corrélation entre l'augmentation des salaires des dirigeants du CAC 40 et l'augmentation des bénéfices de leur entreprise, comme on l'a montré. En outre, depuis la crise de 2008, cinglant démenti à l'idéologie libérale, les revenus des grands patrons ont continué d'augmenter.
La troisième version a été proposée par John Rawls dans sa célèbre Théorie de la justice. Il y affirme que l'on doit préférer non pas la configuration sociale la plus égalitaire, mais celle dans laquelle le plus pauvre est le mieux loti. Ainsi, un état social dans lequel le plus riche gagne 1 million et le plus pauvre 1 000 sera préférable à un état social dans lequel tous touchent 500. Ce raisonnement séduisant omet cependant les conséquences de l'inégalité. À revenu égal, une plus grande inégalité sera défavorable, comme l'ont montré Richard Wilkinson et Kate Pickett, pour des aspects aussi différents que la mortalité infantile, le nombre de prisonniers par habitant, le taux d'homicide, le degré de confiance envers les autres, etc.
La vision purement monétaire de l'inégalité, en partie imposée par l'instrument de mesure commode qu'est r revenu, est incapable de saisir la nature globale de l'inégalité. L'approche de Wilkinson et Pickett, plus générale, rend cependant l'inégalité des revenus responsable d toutes les autres formes d'inégalité. Or, selon l'adage bien connu, corrélation n'est pas causalité. L'inégalité de revenus n'est que l'une des multiples facettes de l'inégalité en général, ou plus exactement des inégalités de toutes sortes qui interagissent les unes avec les autres. La preuve ? Supposons que, subitement, tous les revenu deviennent les mêmes. En l'espace de quelques années l'inégalité ressurgirait dans tous les domaines. Elle tiendrait à la possession d'un patrimoine, à un niveau d'éducation ou de compétence plus élevé, à la chance, au réseau des relations, etc. Poussant à l'extrême cette hypothèse, le philosophe politique Richard Dworkin a proposé que toutes les sources d'inégalité qui ne dépendent pas de la volonté individuelle soient compensées par l'État. Mais, la volonté n'est elle-même pas également répartie entre les individus.
Revue de presse
Son Atlas des inégalités (Autrement, 96 pages, 19,90 euros, sortie prévue le 10 septembre) a l'originalité de présenter une cartographie inédite, réalisée sur la base de données de l'Insee. L'auteur a rassemblé des chiffres récents, mais aussi des statistiques anciennes, qui permettent de dégager des constantes...
Pour M. Le Bras, une des tendances lourdes est «la montée de la ségrégation métropolitaine, c'est-à-dire de la tendance des plus fortunés, des plus éduqués, des plus jeunes, à se concentrer dans les grandes agglomérations». Les ouvriers vivent désormais «loin des villes», note-t-il...
Contre la crise et le recul de l'Etat-providence, il souligne l'importance des amortisseurs que sont la famille, les solidarités de voisinage, la propriété du logement ou la religion. Des «couches protectrices», écrit-il. (Philippe Arnaud - Le Monde du 28 août 2014)Nature du document : Documentaire Atlas des inégalités : les français face à la crise [texte imprimé] / Hervé Le Bras, Auteur . - Paris : Autrement, 2014 . - 96 pages. Lieu d'édition : Paris. - (Collection Atlas-monde, ISSN 1272-0151) .
ISBN : 978-2-7467-3726-6
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Inégalités de revenus pauvreté migrants catholicisme diplômes discriminations maternités tardives fécondité Index. décimale : 305.094 4 Résumé : L'inégalité, qui est une donnée de la nature, précède l'égalité, qui est une volonté d'ordre politique et social. Pour cette raison, l'inégalité a trouvé de nombreuses justifications. Trois d'entre elles méritent l'examen et la critique : celle, naturaliste, de Margaret Thatcher ; celle, économique, des libéraux et celle, philosophique, de John Rawls.
Margaret Thatcher déclara en 1970 : «Si nous donnons de la valeur aux individus, ce n'est pas parce qu'ils sont tous pareils, mais parce qu'ils sont tous différents... Nous devons bâtir une société dans laquelle chaque citoyen sera à même de développer tout son potentiel, à la fois pour son propre bénéfice et pour celui de l'ensemble de la communauté.» L'inégalité des conditions refléterait alors l'inégalité des dons. Le rôle de l'État serait de laisser les dons s'épanouir en pratiquant l'égalité des chances. C'est une partie du programme de la méritocratie dont la France est l'un des plus fervents adeptes. Il est peu probable que les dons innés aient beaucoup évolué au cours des cinquante dernières années. Or, les inégalités se sont creusées dans des proportions énormes, sans commune mesure avec un changement de répartition des dons naturels. En 1960, le salaire moyen du dirigeant d'une grande entreprise américaine était 12 fois supérieur au salaire moyen d'un de ses ouvriers. En 1974, il était 36 fois supérieur et en 2000, 531 fois. La vision élitiste de Thatcher ne rend absolument pas compte de la réalité.
La seconde version vient des théoriciens de l'économie libérale. L'inégalité des revenus résulte de l'inégalité de la réussite. Les grands industriels sont récompensés parce qu'ils ont procuré de l'emploi en ouvrant de nouvelles fabriques et qu'ils ont augmenté la richesse nationale avec leurs nouveaux produits. Leur rétribution élevée récompense leur réussite, qui a profité à tous et stimule l'énergie de ceux qui veulent réussir. Si cette belle histoire était vraie, les salaires des dirigeants seraient proportionnés à la réussite de leurs entreprises. Or, à titre d'exemple, il n'y a aucune corrélation entre l'augmentation des salaires des dirigeants du CAC 40 et l'augmentation des bénéfices de leur entreprise, comme on l'a montré. En outre, depuis la crise de 2008, cinglant démenti à l'idéologie libérale, les revenus des grands patrons ont continué d'augmenter.
La troisième version a été proposée par John Rawls dans sa célèbre Théorie de la justice. Il y affirme que l'on doit préférer non pas la configuration sociale la plus égalitaire, mais celle dans laquelle le plus pauvre est le mieux loti. Ainsi, un état social dans lequel le plus riche gagne 1 million et le plus pauvre 1 000 sera préférable à un état social dans lequel tous touchent 500. Ce raisonnement séduisant omet cependant les conséquences de l'inégalité. À revenu égal, une plus grande inégalité sera défavorable, comme l'ont montré Richard Wilkinson et Kate Pickett, pour des aspects aussi différents que la mortalité infantile, le nombre de prisonniers par habitant, le taux d'homicide, le degré de confiance envers les autres, etc.
La vision purement monétaire de l'inégalité, en partie imposée par l'instrument de mesure commode qu'est r revenu, est incapable de saisir la nature globale de l'inégalité. L'approche de Wilkinson et Pickett, plus générale, rend cependant l'inégalité des revenus responsable d toutes les autres formes d'inégalité. Or, selon l'adage bien connu, corrélation n'est pas causalité. L'inégalité de revenus n'est que l'une des multiples facettes de l'inégalité en général, ou plus exactement des inégalités de toutes sortes qui interagissent les unes avec les autres. La preuve ? Supposons que, subitement, tous les revenu deviennent les mêmes. En l'espace de quelques années l'inégalité ressurgirait dans tous les domaines. Elle tiendrait à la possession d'un patrimoine, à un niveau d'éducation ou de compétence plus élevé, à la chance, au réseau des relations, etc. Poussant à l'extrême cette hypothèse, le philosophe politique Richard Dworkin a proposé que toutes les sources d'inégalité qui ne dépendent pas de la volonté individuelle soient compensées par l'État. Mais, la volonté n'est elle-même pas également répartie entre les individus.
Revue de presse
Son Atlas des inégalités (Autrement, 96 pages, 19,90 euros, sortie prévue le 10 septembre) a l'originalité de présenter une cartographie inédite, réalisée sur la base de données de l'Insee. L'auteur a rassemblé des chiffres récents, mais aussi des statistiques anciennes, qui permettent de dégager des constantes...
Pour M. Le Bras, une des tendances lourdes est «la montée de la ségrégation métropolitaine, c'est-à-dire de la tendance des plus fortunés, des plus éduqués, des plus jeunes, à se concentrer dans les grandes agglomérations». Les ouvriers vivent désormais «loin des villes», note-t-il...
Contre la crise et le recul de l'Etat-providence, il souligne l'importance des amortisseurs que sont la famille, les solidarités de voisinage, la propriété du logement ou la religion. Des «couches protectrices», écrit-il. (Philippe Arnaud - Le Monde du 28 août 2014)Nature du document : Documentaire Le Bras Hervé. Atlas des inégalités : les français face à la crise. Autrement, 2014, 96 pages. Lieu d'édition : Paris. (Collection Atlas-monde).Réservation
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Cote Localisation Section Code-barres Disponibilité 305 LEB Espace Documentaire 3-Sciences sociales 005128 Disponible
Titre : C'est quoi, les inégalités ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Azam, Auteur Editeur : Milan, 2018 Description : 128 pages ISBN/ISSN : 978-2-7459-9580-3 Descripteurs : discrimination sexuelle / émigration / immigration / inégalité des revenus / inégalité sociale Mots-clés : migrants esclavage trêve hivernale pouvoir d'achat travail des enfants plan social pauvreté journée de la femme droit de vote syndicat races Syriens Résumé : Pourquoi y a t-il de l'esclavage dans le monde ? C'est quoi, un migrant ? Pourquoi existe-t-il des gens très riches et d'autres très pauvres ? C'est quoi, le chômage ? Pourquoi dans certains pays les enfants travaillent-ils ? C'est quoi, l'égalité entre les filles et les garçons ?... En bande dessinée, voici des réponses à ces questions et une brève présentation de Edward Snowden, Malala, Aung San Suu Kyi, l'Abbé Pierre, Nelson Mandela, Martin Luther King, Gandhi. Nature du document : Documentaire C'est quoi, les inégalités ? [texte imprimé] / Jacques Azam, Auteur . - Milan, 2018 . - 128 pages.
ISBN : 978-2-7459-9580-3
Descripteurs : discrimination sexuelle / émigration / immigration / inégalité des revenus / inégalité sociale Mots-clés : migrants esclavage trêve hivernale pouvoir d'achat travail des enfants plan social pauvreté journée de la femme droit de vote syndicat races Syriens Résumé : Pourquoi y a t-il de l'esclavage dans le monde ? C'est quoi, un migrant ? Pourquoi existe-t-il des gens très riches et d'autres très pauvres ? C'est quoi, le chômage ? Pourquoi dans certains pays les enfants travaillent-ils ? C'est quoi, l'égalité entre les filles et les garçons ?... En bande dessinée, voici des réponses à ces questions et une brève présentation de Edward Snowden, Malala, Aung San Suu Kyi, l'Abbé Pierre, Nelson Mandela, Martin Luther King, Gandhi. Nature du document : Documentaire Azam Jacques. C'est quoi, les inégalités ?. Milan, 2018, 128 pages.Réservation
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Cote Localisation Section Code-barres Disponibilité BD DOC. AZA Coin lecture Bandes dessinées 007080 Disponible
Titre : C'est quoi, le militantisme ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Nathalie Michel, Auteur ; Maïté Franchi, Auteur ; Jacques Azam, Illustrateur Editeur : Milan, 2024 Description : 64 pages ISBN/ISSN : 978-2-408-04039-0 Mots-clés : syndicat aide humanitaire bénévolat Black Lives Matter boycott grève Edward Snowden terrorisme Martin Luther King Gandhi Simone Veil Abbé Pierre Restos du coeur Jane Goodall Malala Greta Thunberg migrants féminisme solidarité développement durable sobriété racisme égalité filles garçons plastique gaspillage alimentaire compost végétarien Résumé : Qu’est-ce qu’un militant ? Quelle cause défendre ? Comment s’engager au quotidien ?
Ce documentaire apporte, par le biais d’un texte aussi précis que concis, tout ce qu’il faut savoir sur le militantisme. Perspectives historiques, figures emblématiques d’hier et d’aujourd’hui, solutions pratiques à mettre en place au quotidien… Un livre nécessaire pour comprendre les enjeux de l’engagement et pour introduire des notions-clés : manifestation, grève, blocage, boycott…
Un savant mélange de bandes dessinées et d’infographies colorées
Nature du document : Documentaire C'est quoi, le militantisme ? [texte imprimé] / Nathalie Michel, Auteur ; Maïté Franchi, Auteur ; Jacques Azam, Illustrateur . - Milan, 2024 . - 64 pages.
ISBN : 978-2-408-04039-0
Mots-clés : syndicat aide humanitaire bénévolat Black Lives Matter boycott grève Edward Snowden terrorisme Martin Luther King Gandhi Simone Veil Abbé Pierre Restos du coeur Jane Goodall Malala Greta Thunberg migrants féminisme solidarité développement durable sobriété racisme égalité filles garçons plastique gaspillage alimentaire compost végétarien Résumé : Qu’est-ce qu’un militant ? Quelle cause défendre ? Comment s’engager au quotidien ?
Ce documentaire apporte, par le biais d’un texte aussi précis que concis, tout ce qu’il faut savoir sur le militantisme. Perspectives historiques, figures emblématiques d’hier et d’aujourd’hui, solutions pratiques à mettre en place au quotidien… Un livre nécessaire pour comprendre les enjeux de l’engagement et pour introduire des notions-clés : manifestation, grève, blocage, boycott…
Un savant mélange de bandes dessinées et d’infographies colorées
Nature du document : Documentaire Michel Nathalie, Franchi Maïté. C'est quoi, le militantisme ?. Milan, 2024, 64 pages.Réservation
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Cote Localisation Section Code-barres Disponibilité 361.2 MIC Espace Documentaire 3-Sciences sociales 010104 Disponible
Titre : Chambres Adolescentes : 20 portraits à lire et à écouter Type de document : texte imprimé Auteurs : Jo Witek, Auteur ; Juliette Mas, Photographe Editeur : La Martinière Jeunesse, 2024 Description : 256 pages ISBN/ISSN : 979-10-401-1833-6 Mots-clés : jeux vidéos internat collège lycée sports amis copains grossophobie Réchauffement climatique engagements Tik Tok youtubeurs Réseaux sociaux CDI lecture amitié jardin secret ASE enfants plaçés Familles d'accueil migrants mineurs isolés maquillage mode vêtements amour colocation musique rap jumeaux cheerleading avenir Orientation scolaire bullet journal smartphone téléphone autonomie l'autre look homosexualité genre Résumé : De janvier 2020 à juin 2023, Jo Witek et Juliette Mas sont allées à la rencontre de jeunes âgés de 12 à 19 ans appartenant à des milieux socioculturels très divers. Ensemble, elles ont passé plus de 150 heures dans les chambres adolescentes contemporaines, du Gers à l’Hérault, des chambres blanches de l’Aide sociale à l'enfance qui accueillent des mineurs isolés à celles des urbains Argenteuillais. Ces rendez-vous sont à présent retranscrits sous la forme de portraits littéraires où les photographies intimes et poétiques de Juliette Mas illuminent l’écriture de Jo Witek, à la fois délicate, romanesque et singulière. Nature du document : Documentaire Chambres Adolescentes : 20 portraits à lire et à écouter [texte imprimé] / Jo Witek, Auteur ; Juliette Mas, Photographe . - La Martinière Jeunesse, 2024 . - 256 pages.
ISBN : 979-10-401-1833-6
Mots-clés : jeux vidéos internat collège lycée sports amis copains grossophobie Réchauffement climatique engagements Tik Tok youtubeurs Réseaux sociaux CDI lecture amitié jardin secret ASE enfants plaçés Familles d'accueil migrants mineurs isolés maquillage mode vêtements amour colocation musique rap jumeaux cheerleading avenir Orientation scolaire bullet journal smartphone téléphone autonomie l'autre look homosexualité genre Résumé : De janvier 2020 à juin 2023, Jo Witek et Juliette Mas sont allées à la rencontre de jeunes âgés de 12 à 19 ans appartenant à des milieux socioculturels très divers. Ensemble, elles ont passé plus de 150 heures dans les chambres adolescentes contemporaines, du Gers à l’Hérault, des chambres blanches de l’Aide sociale à l'enfance qui accueillent des mineurs isolés à celles des urbains Argenteuillais. Ces rendez-vous sont à présent retranscrits sous la forme de portraits littéraires où les photographies intimes et poétiques de Juliette Mas illuminent l’écriture de Jo Witek, à la fois délicate, romanesque et singulière. Nature du document : Documentaire Witek Jo, Mas Juliette. Chambres Adolescentes : 20 portraits à lire et à écouter. La Martinière Jeunesse, 2024, 256 pages.Réservation
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