Les prix littéraires au CDI

I

La maison vide de Laurent Mauvignier : une maison familiale restée fermée pendant vingt ans, remplie d’objets figés et de photos aux visages découpés... Cette découverte ouvre une enquête intime sur plusieurs générations. Au fil des souvenirs et des archives, il recompose les destins oubliés des femmes de sa famille : Marie-Ernestine, musicienne empêchée, Marguerite, humiliée à la Libération, et Jeanne-Marie, gardienne des secrets. À travers elles, se dévoile une histoire familiale marquée par les non-dits, les violences sociales et l’effacement.  Disponible au CDI

Kolkhoze de Emmanuel Carrère : Le récit retrace l’histoire de la famille de l’auteur sur quatre générations, depuis les exils russes et géorgiens jusqu’à aujourd’hui. Au centre, la figure de sa mère, Hélène Carrère d'Encausse, exilée, brillante historienne et personnalité publique, dont le destin incarne les espoirs, les tensions et les contradictions d’une époque. À travers souvenirs personnels, archives familiales et réflexions géopolitiques, Carrère explore les thèmes de l’identité, de l’exil, de la mémoire et des héritages. Le livre mêle intimité familiale, événements historiques majeurs (Révolution russe, exils, guerre en Ukraine…) et une quête de vérité sur les silences et les secrets.            Disponible au CDI

La nuit au cœur de Nathacha Appanah : Trois femmes — la narratrice, sa cousine et une autre victime — voient leurs vies brisées par la violence de leurs compagnons, deux meurtriers, une survivante. C’est un récit intime, un acte de mémoire — un cri contre l’oubli, une tentative pour redonner une voix aux victimes. Disponible au CDI