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Auteur Simone Weil |
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La condition ouvrière / Simone Weil / [Paris] : Gallimard (2002)
Titre : La condition ouvrière Type de document : texte imprimé Auteurs : Simone Weil, Auteur ; Robert Chenavier, Éditeur scientifique Mention d'édition : Nouv. éd. Editeur : [Paris] : Gallimard, 2002 Collection : Folio. Essais Sous-collection : Essais num. 409 Description : 525 p. ISBN/ISSN : 978-2-07-042395-8 Langues : Français (fre) Mots-clés : ouvriers condition ouvrière Résumé : En décembre 1934, Simone Weil entre comme «manœuvre sur la machine» dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas «en vadrouille dans la classe ouvrière», mais entend vivre la vocation qu'elle sent être sienne : s'exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n'est pas seulement le fruit d'une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimentale, «contact direct avec la réalité».
Ce sera donc l'engagement en usine, l'épreuve de la solidarité des opprimés - non pas à leurs côtés, mais parmi eux.
L'établissement en usine, comme, plus tard, l'engagement aux côtés des anarchistes espagnols ou encore dans les rangs de la France libre, est la réponse que Simone Weil a trouvée au mensonge de la politique, notamment celle des dirigeants bolcheviks qui prétendaient créer une classe ouvrière libre, alors qu'aucun «n'avait sans doute mis le pied dans une usine et par suite n'avait la plus faible idée des conditions réelles qui déterminent la servitude ou la liberté des ouvriers».
Ce qui, toujours, a fait horreur à Simone Weil dans la guerre, qu'elle soit mondiale ou de classes, «c'est la situation de ceux qui se trouvent à l'arrière».
Nature du document : essai La condition ouvrière [texte imprimé] / Simone Weil, Auteur ; Robert Chenavier, Éditeur scientifique . - Nouv. éd. . - [Paris] : Gallimard, 2002 . - 525 p.. - (Folio. Essais. Essais; 409) .
ISBN : 978-2-07-042395-8
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ouvriers condition ouvrière Résumé : En décembre 1934, Simone Weil entre comme «manœuvre sur la machine» dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas «en vadrouille dans la classe ouvrière», mais entend vivre la vocation qu'elle sent être sienne : s'exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n'est pas seulement le fruit d'une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimentale, «contact direct avec la réalité».
Ce sera donc l'engagement en usine, l'épreuve de la solidarité des opprimés - non pas à leurs côtés, mais parmi eux.
L'établissement en usine, comme, plus tard, l'engagement aux côtés des anarchistes espagnols ou encore dans les rangs de la France libre, est la réponse que Simone Weil a trouvée au mensonge de la politique, notamment celle des dirigeants bolcheviks qui prétendaient créer une classe ouvrière libre, alors qu'aucun «n'avait sans doute mis le pied dans une usine et par suite n'avait la plus faible idée des conditions réelles qui déterminent la servitude ou la liberté des ouvriers».
Ce qui, toujours, a fait horreur à Simone Weil dans la guerre, qu'elle soit mondiale ou de classes, «c'est la situation de ceux qui se trouvent à l'arrière».
Nature du document : essai Weil Simone. La condition ouvrière. Gallimard, 2002, 525 p. (Folio. Essais. Essais).Réservation
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Cote Localisation Section Code-barres Disponibilité 194 WEI Espace Documentaire 1-Philosophie 010050 Emprunté jusqu'au 21/11/2024