Titre : |
Apprendre à philosopher avec Homère |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fabrice Bothereau, Auteur |
Editeur : |
Paris : Ellipses, 2018 |
Description : |
189 pages |
ISBN/ISSN : |
978-2-340-02681-0 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Plus un foyer d’idées que des « contes de nourrice », l’Iliade et l’Odyssée ont éduqué Socrate. Homère, le poète, chassé d’une Cité idéale conçue par Socrate, reste pourtant son
principal interlocuteur. Ne lui a-t-il pas appris à philosopher ?
En suivant les personnages épiques, nous rencontrons la Mort, le Visage, l’Aventure, le Deuil, le Féminin, le Beau.
Homère, poète, chanteur, devin, éducateur, assembleur, orateur, n’est pas un philosophe. Mais il nous offre un objet philosophique qui contient le monde, le Cosmos, et dont les questions morales et métaphysiques sont le terreau d’une réflexion à renouveler de toute éternité, car, pour reprendre les mots de Charles Péguy, « Homère est nouveau ce matin ».
Des Hommes et des Dieux
Mètis* et Mènis*, ruse et colère à l’origine du chant homérique
Les dieux s’amusent
Les dieux, des allégories poétiques ?
Athéna, la force de la Raison
Athéna aux yeux de chouette
Athéna à la redoutable metis
Aide, mensonges et stratégies
Texte : L’apparition d’Athéna(Iliade, Bareste, I, 179-218)
Ulysse aux mille tours ou l’aventure d’une identité
« L’homme du pluriel et de la polytropie »
(Pucci, 1996, p. 32)
Vanité ou vérité du mensonge
Quête d’identité et nostalgie
Supporte et abstiens-toi !
Texte : « Patience, mon cœur ! » Odyssée,Bérard, XX, 13
Les métaphores du cœur
Le moi divisé, de Homère à Platon
Pénélope, « la plus sage des femmes »
Pénélopeia memnemenè, la gardienne du souvenir
Du consentement à la volonté
Pénélope et le doute méthodique
Texte : Odyssée, XX, 52-90 : Prière de Pénélope
Le sommeil, un pharmakon*
Les larmes de Pénélope,
« la femme aux sentiments fidèles »
Le songe et la réalité
Le désir de mourir
Les Sirènes ou l’aventure du sublime
L’Odyssée, un récit d’aventures ?
L’aventure du quotidien ou l’aventure raisonnable
Le retour chez soi ou le cheminement platonicien
L’aventure et l’impasse : comment revenir ?
Le récit de l’aventure, ou la véritable aventure
Texte : Odyssée, XII, Bérard, 165-201 Les sirènes ou les chemins de la connaissance
Le chant des sirènes, le ravissement du sublime
Un non-chant / un chant ineffable
Le rocher du mythe, le bateau du logos
Le rendez-vous manqué avec les sirènes,
une non-aventure ?
Nausicaa ou l’amour de l’étranger
Hospitalité et idéal religieux
L’autre, un dieu possible
Hospitalité et démesure
Texte : Odyssée, Bérard, VI, 186-208 : l’accueil de Nausicaa
Aphrodite, entre désir et vulnérabilité
L’ambivalence au cœur du féminin
« La chose sexuelle » ou le corps impensé
La douleur au féminin ou au masculin ?
Failles humaines et divines
Texte : Iliade, V, 337-354 : Le sang d’Aphrodite
Hubris* de Diomède ou blessure indigne d’Aphrodite ?
Le sang immortel
Hadès ou la mort invisible
« Tous les hommes sont mortels »
La mort, « un monde sans douceur »(Odyssée, XI, 93 : aterpea xôrôn)
La mort « qui rend toutes choses égales » (Iliade, XXI, 106) : mort absurde ou mort méritée ?
La mort-événement : comment met-elle fin à la vie ?
Amour de la vie et désir d’immortalité
Mort violente et mort douce
Texte : Odyssée, Bérard, XI, 200-221 : Ulysse rencontre l’âme de sa mère dans les Enfers
La mère morte
Que reste-t-il du mort ? le « je ne sais quoi ou le presque rien »
Mythe homérique, mythe platonicien
« La loi pour tous »
Priam ou la conscience endeuillée
Le deuil, un état limite
Le corps outragé et outrageant
La mort à la deuxième personne ou le dessaisissement de soi9
L’impassibilité au principe de la philosophie ?
Texte : Iliade, Mugler, XXIV, 613-637 : Le moment de grâce, des larmes à l’apaisement :
le « cogito de l’endeuillé » (P.-H. Frangne, 2010)
Manger et dormir : la réintégration du quotidien
Réintégration de l’humanité dans le poème
Le thambos* mutuel
Achille, le héros de la crise
« Le dieu manqué » (Citati, P.C., p. 100)
Un héros libre ou marqué par le sort ?
L’homme et la guerre : une chose parmi les choses
« Achille, dompte ton grand cœur » (Iliade, IX, 496)
Texte : Iliade, XIX, 404-421
Le cheval qui murmure la mort à l’oreille d’Achille aux pieds légers
La voix prodigieuse
La mort aux trousses
Héphaïstos ou la création du cosmos
Premiers sens de Kosmos : Totalité, rationalité ou vérité du monde ?
L’élément manquant, Ulysse, ou la géographie à l’image de l’univers
La révolution des éléments : de la violence du chaos
... au kosmos : La forme et l’essence divines
Texte : Iliade, Leconte de Lisle XVIII, 468-508 : Le bouclier d’Achille
« L’intelligence artificielle ou les automates d’Héphaïstos »
(titre d’A. Marcinkowski et J. Wilgaux, 2004)
« Un objet verbal » (F. Frontisi-Ducroux, 2002, p. 464)
« La grandiose allégorie de la création » (Alain, Propos de littérature, p. 92) |
Nature du document : |
Documentaire |
Apprendre à philosopher avec Homère [texte imprimé] / Fabrice Bothereau, Auteur . - Paris : Ellipses, 2018 . - 189 pages. ISBN : 978-2-340-02681-0 Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Plus un foyer d’idées que des « contes de nourrice », l’Iliade et l’Odyssée ont éduqué Socrate. Homère, le poète, chassé d’une Cité idéale conçue par Socrate, reste pourtant son
principal interlocuteur. Ne lui a-t-il pas appris à philosopher ?
En suivant les personnages épiques, nous rencontrons la Mort, le Visage, l’Aventure, le Deuil, le Féminin, le Beau.
Homère, poète, chanteur, devin, éducateur, assembleur, orateur, n’est pas un philosophe. Mais il nous offre un objet philosophique qui contient le monde, le Cosmos, et dont les questions morales et métaphysiques sont le terreau d’une réflexion à renouveler de toute éternité, car, pour reprendre les mots de Charles Péguy, « Homère est nouveau ce matin ».
Des Hommes et des Dieux
Mètis* et Mènis*, ruse et colère à l’origine du chant homérique
Les dieux s’amusent
Les dieux, des allégories poétiques ?
Athéna, la force de la Raison
Athéna aux yeux de chouette
Athéna à la redoutable metis
Aide, mensonges et stratégies
Texte : L’apparition d’Athéna(Iliade, Bareste, I, 179-218)
Ulysse aux mille tours ou l’aventure d’une identité
« L’homme du pluriel et de la polytropie »
(Pucci, 1996, p. 32)
Vanité ou vérité du mensonge
Quête d’identité et nostalgie
Supporte et abstiens-toi !
Texte : « Patience, mon cœur ! » Odyssée,Bérard, XX, 13
Les métaphores du cœur
Le moi divisé, de Homère à Platon
Pénélope, « la plus sage des femmes »
Pénélopeia memnemenè, la gardienne du souvenir
Du consentement à la volonté
Pénélope et le doute méthodique
Texte : Odyssée, XX, 52-90 : Prière de Pénélope
Le sommeil, un pharmakon*
Les larmes de Pénélope,
« la femme aux sentiments fidèles »
Le songe et la réalité
Le désir de mourir
Les Sirènes ou l’aventure du sublime
L’Odyssée, un récit d’aventures ?
L’aventure du quotidien ou l’aventure raisonnable
Le retour chez soi ou le cheminement platonicien
L’aventure et l’impasse : comment revenir ?
Le récit de l’aventure, ou la véritable aventure
Texte : Odyssée, XII, Bérard, 165-201 Les sirènes ou les chemins de la connaissance
Le chant des sirènes, le ravissement du sublime
Un non-chant / un chant ineffable
Le rocher du mythe, le bateau du logos
Le rendez-vous manqué avec les sirènes,
une non-aventure ?
Nausicaa ou l’amour de l’étranger
Hospitalité et idéal religieux
L’autre, un dieu possible
Hospitalité et démesure
Texte : Odyssée, Bérard, VI, 186-208 : l’accueil de Nausicaa
Aphrodite, entre désir et vulnérabilité
L’ambivalence au cœur du féminin
« La chose sexuelle » ou le corps impensé
La douleur au féminin ou au masculin ?
Failles humaines et divines
Texte : Iliade, V, 337-354 : Le sang d’Aphrodite
Hubris* de Diomède ou blessure indigne d’Aphrodite ?
Le sang immortel
Hadès ou la mort invisible
« Tous les hommes sont mortels »
La mort, « un monde sans douceur »(Odyssée, XI, 93 : aterpea xôrôn)
La mort « qui rend toutes choses égales » (Iliade, XXI, 106) : mort absurde ou mort méritée ?
La mort-événement : comment met-elle fin à la vie ?
Amour de la vie et désir d’immortalité
Mort violente et mort douce
Texte : Odyssée, Bérard, XI, 200-221 : Ulysse rencontre l’âme de sa mère dans les Enfers
La mère morte
Que reste-t-il du mort ? le « je ne sais quoi ou le presque rien »
Mythe homérique, mythe platonicien
« La loi pour tous »
Priam ou la conscience endeuillée
Le deuil, un état limite
Le corps outragé et outrageant
La mort à la deuxième personne ou le dessaisissement de soi9
L’impassibilité au principe de la philosophie ?
Texte : Iliade, Mugler, XXIV, 613-637 : Le moment de grâce, des larmes à l’apaisement :
le « cogito de l’endeuillé » (P.-H. Frangne, 2010)
Manger et dormir : la réintégration du quotidien
Réintégration de l’humanité dans le poème
Le thambos* mutuel
Achille, le héros de la crise
« Le dieu manqué » (Citati, P.C., p. 100)
Un héros libre ou marqué par le sort ?
L’homme et la guerre : une chose parmi les choses
« Achille, dompte ton grand cœur » (Iliade, IX, 496)
Texte : Iliade, XIX, 404-421
Le cheval qui murmure la mort à l’oreille d’Achille aux pieds légers
La voix prodigieuse
La mort aux trousses
Héphaïstos ou la création du cosmos
Premiers sens de Kosmos : Totalité, rationalité ou vérité du monde ?
L’élément manquant, Ulysse, ou la géographie à l’image de l’univers
La révolution des éléments : de la violence du chaos
... au kosmos : La forme et l’essence divines
Texte : Iliade, Leconte de Lisle XVIII, 468-508 : Le bouclier d’Achille
« L’intelligence artificielle ou les automates d’Héphaïstos »
(titre d’A. Marcinkowski et J. Wilgaux, 2004)
« Un objet verbal » (F. Frontisi-Ducroux, 2002, p. 464)
« La grandiose allégorie de la création » (Alain, Propos de littérature, p. 92) |
Nature du document : |
Documentaire |
Bothereau Fabrice.
Apprendre à philosopher avec Homère.
Ellipses, 2018, 189 pages.
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