The Ancient Magus Bride, 4 - The Ancient magus bride

• Auteur : Koré Yamazaki
• • Editeur : Komikku 2016
  • ISBN/ISSN : 978-2-37287-073-3
  • Format : 208 pages. Lieu d'édition : Paris
• • Nature du document : Fiction Genre : Manga
  • Note générale : Shonen
  • Résumé :

    Chise revient au pays des dragons, sollicitée par Lindel, afin de confectionner sa propre baguette magique. Rapidement, le mage parle de son passé à la jeune fille, notamment de sa rencontre avec Elias qui garde de lourds secrets… Est-ce que Chise sera capable de l’accepter tel qu’il est ?

    Opposés sur bien des points, Chise et Elias sont des personnages fascinants, et leur relation l’est tout autant puisqu’on ne saurait clairement si ce qui naît entre eux est une douce amitié ou un amour épuré. Le cheminement narratif de ce tome se bâtit alors autour de cette même relation, véritable fil conducteur du volume, démarrant par un flashback entourant le mage mystique et s’intéressant ensuite à la manière dont chacun va réagir après ces révélations. Dans la plus belle harmonie, Kore Yamazaki aborde des thèmes très humains comme la différence et la rédemption. Elias n’est pas un Homme et ses fautes pourraient lui porter préjudice, le tout est de savoir s’il serait accepté tel quel par sa disciple. Sur une certaine poésie, la naissance de la baguette de Chise allant de pair avec son apprentissage de la magie et par conséquent de son acceptation du futur que lui promet Elias, Kore Yamazaki répond à toutes ces questions et ensorcelle son lecteur avec une douceur plus accentuée que les précédents tomes, ce qui ne manque pas de faire mouche dans nos cœurs.

    En parallèle, le volume regorge de sous-développements en tous genres qui pourraient passer inaperçus à côté de l’intrigue principale de ce tome, mais qui ne manquent pas d’enrichir notre lecture. D’abord, c’est l’univers qui se retrouve décortiqué petit à petit, développant l’identité que la mangaka souhaite accorder à la magie ou enrichissant plus encore le bestiaire conséquent de l’œuvre. De cette manière, le parcours initiatique de Chise progresse petit à petit et on voit déjà en la jeune fille une magicienne de grand talent, son apprentissage se faisait tout en douceur sans jamais hâter les choses. Aussi, l’héroïne accède enfin à quelques bribes de son passé, ce qui s’avère être un soulagement pour la jeune fille et permettant de nuancer son écriture. Car visiblement, son vécu n’est pas tout noir et Chise a déjà connu le bonheur… mais est-ce un enjeu capital pour la série, un mystère que l’œuvre prendra le temps d’éclaircir ?

    Le dernier chapitre du tome ouvre un nouvel arc et revient alors sur une rencontre que l’héroïne a faite tout récemment. Pour l’heure, difficile de voir quelles pistes sont lancées par Kore Yamazaki, mais on reste très attentifs à ce que l’auteure nous proposera par la suite.

    Plus doux et merveilleux que les précédents opus, le tome quatre de The Ancient Magus Bride décortique avec intérêt une période de la vie d’Elias lorsqu’il côtoya l’attachant Lindel avant de s’intéresser aux répercutions que de telles révélations peuvent avoir sur Chise et son mentor. Le tout est émouvant, raconté de la plus pure des manières sans jamais être mièvre, une qualité que Kore Yamazaki ne cesse de peaufiner. Des si belles lectures, on en redemande volontiers !

    (Critique de www.manga-news.com)